contactplan du site
ok
Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Archives

... | 30 | 33 | 36 | 39 | 42 | 45 | 48 | 51 | 54 | 57

Bilan de la qualité de l’air 2006

Le bilan national de la qualité de l’air en France en 2006 vient d’être publié par le ministère de l’Ecologie et du Développement durable sur son site Internet www.ecologie.gouv.fr

L’année 2006 est dans le prolongement des tendances observées en 2005. Ainsi, Nelly Olin, Ministre de l’Écologie et du Développement durable, se félicite que, pour certains polluants comme les oxydes d’azote et de soufre, la baisse des concentrations dans l’air ambiant se poursuive en 2006.

Elle souligne, toutefois, que des efforts de réduction des émissions sont encore nécessaires. En effet, des dépassements des valeurs limites pour la protection de la santé sont toujours constatés, notamment en situation de proximité automobile (pour les oxydes d’azote et les poussières) ou industrielle (pour le dioxyde de soufre). Par ailleurs, l’augmentation des niveaux de fond en ozone reste préoccupante.

Dans ce contexte, les mesures en faveur de la qualité de l’air proposées le 14 février dernier par Philippe Richert, vice-président du Sénat, dans le cadre de sa mission auprès de Nelly Olin, seront examinées avec attention, en particulier celles qui visent à la réduction des émissions de polluants.

Par ailleurs, au 1er janvier 2007, une modification des modalités de mesures des poussières (PM10) a été mise en place dans les réseaux de surveillance de la qualité de l’air afin de rendre les résultats de mesure équivalents à la méthode de référence fixée par la réglementation européenne. L’ajustement des mesures pourra conduire à un accroissement du nombre de dépassements des valeurs limites journalières. Les moyennes annuelles ne seront pas ou très peu affectées.

La surveillance de la qualité de l’air est actuellement réalisée sur tout le territoire français par 36 associations agréées (AASQA), à l’aide notamment d’environ 2200 capteurs automatiques répartis sur plus de 750 stations fixes. Ce dispositif permet aux habitants des 55 agglomérations de plus de 100 000 habitants de disposer d’informations en continu sur la qualité de l’air. Le reste du territoire fait l’objet d’une surveillance soit par des moyens automatiques, soit à l’aide de campagnes de mesures ou d’outils de modélisations.

Pour plus d’informations : www.ecologie.gouv.fr

Documents liés :

Bilan de la qualité de l’air 2006 PDF - 2.1 Mo

Ajustement des résultats de mesure automatique des PM10 en conformité avec les normes européennes



La toxicité des pesticides sur les coraux est très sous-estimée

voir l’actu de bulletin-electronique.com->

Des chercheurs de l’Australian Institute of Marine Science (AIMS) et de l’Université James Cook ont montré que la toxicité des pesticides agricoles acheminés vers la mer par les rivières et eaux de ruissellement sur les massifs coralliens a été jusqu’à présent sous-estimée .

La sensibilité du corail Acropora millepora à un certain nombre de polluants courants, incluant quatre classes d’insecticides agricoles et un fongicide, utilisés couramment dans la région nord-est du Queensland a été mesurée. Les effets des composés chimiques ont été observés pendant les différents stades de l’évolution du corail, pendant la période de fécondation des oeufs, du développement larvaire, de la métamorphose et pendant la vie adulte.

Les pesticides testés incluent deux types d’organophosphorés (chlorpyrifos et profénofos ), un organochloré (endosulfan), un carbamate (carbaryl) et un pyréthroïde de synthèse (perméthrine) ; le fongicide est un chlorure mercurique (2-méthoxyméthyl). Les données indiquent que les coraux sont très vulnérables à des teneurs très basses de produits chimiques pendant certaines périodes de leur vie.

Aucun des insecticides ne semble avoir d’effet sur la fécondation des gamètes qui est externe, jusqu’à des teneurs atteignant 30 micro-g/l. L’exposition aux insecticides a peu d’effets visibles sur les branches adultes après 96 heures d’exposition à des concentrations de 10 micro-g/l à l’exception de profenofos qui entraîne une rétraction du polype, un blanchissement et une diminution légère de l’efficacité photosynthétique des symbiotes. Par contre, l’implantation du corail diminue de 50 à 100% après 18 heures d’exposition à des concentrations très basses à tous les insecticides testés (0,3 à 1,0 micro-g/l).

Le fongicide affecte toutes les étapes du développement des coraux à des concentrations très faibles. Il inhibe la fécondation et la métamorphose à des concentrations de 1 micro-g/l et on assiste au blanchissement et parfois à la nécrose des tissus de l’hôte. La sensibilité très importante des larves aux pesticides et aux fongicides présents dans le milieu récifal à des concentrations proches de leur limite de détection souligne le besoin d’évaluer la toxicité des substances chimiques à tous les stades du développement et non seulement sur les organismes adultes.

Cet article peut être consulté gratuitement à l’adresse Internet suivante :

http://www.int-res.com/articles/meps_oa/m330p127.pdf



La sécheresse : toujours un sujet d’actualité

sécheresse La pluviométrie moyenne depuis le début de l’année hydrologique est légèrement en dessous de la normale, à l’exception des Pyrénées et du Languedoc-Roussillon où le déficit est plus important. En terme de pluie efficace, depuis le début de l’année hydrologique, la métropole est coupée en deux : une moitié montre un net excédent de pluie efficace, l’autre moitié accuse un déficit de près de 70% par rapport à la normale. Dans ces régions, ce déficit, s’il perdure, risque d’avoir des conséquences en terme de recharge des nappes.

La faiblesse des précipitations mensuelles ne permet pas une remontée significative des niveaux de débit des cours d’eau, qui accusent toujours des déficits importants, supérieurs à 50 % sur la moitié sud de la métropole.

Des situations de tensions apparaissent : la navigation sur le canal du Midi est interrompue jusqu’au 30 mars, des restrictions ont été prises en Seine et Marne sur la nappe du Champigny.

Précipitations :

Au cours du mois de janvier, les pluies ont été majoritairement déficitaires sauf sur quelques régions : le nord ouest de la Bretagne, la pointe du Cotentin, le nord du Nord-Pas de Calais, les Ardennes, l’Alsace, la Franche Comté, la Savoie, une partie du Limousin, de l’Auvergne et de la Bourgogne. Pour la majorité des zones déficitaires, le déficit est léger (< à 25% de la normale). Le déficit est important (> 50%) sur les Pyrénées, le Languedoc-Roussillon, la région PACA, la Corse et le Nord de la région Centre. Le déficit est, pour le mois de Janvier, très important sur le Roussillon puisqu’il dépasse 90% de la normale. Depuis le début de l’année hydrologique, environ la moitié du territoire métropolitain est en léger déficit (< 25% par rapport à la normale). Quelques zones accusent un déficit compris entre 25 et 50% de la normale.

Pluies efficaces :

Depuis le début de l’année hydrologique, la France est coupée en deux. Une moitié est excédentaire ; l’autre moitié, une très large zone autour de l’Ile de France, l’essentiel du bassin Adour Garonne, la vallée du Rhône, le pourtour méditerranéen et la partie ouest de la Corse, accuse un déficit déjà supérieur à 70% de la normale.

L’eau dans le sol :

Au 1er février, les sols sont saturés sur la majorité du territoire (Poitou-Charente, Bretagne, Normandie, nord, nord-est, Cévennes, Alpes et Pays basque). Le bassin parisien, la Sologne, l’Alsace, l’est du Massif central, la vallée de la Garonne et du Gers ont des indices plus faibles. Par contre de la bordure méditerranéenne du delta du Rhône aux départements des Pyrénées orientales et de l’Aude dans leur totalité, ainsi que le nord ouest de la Corse, présentent des valeurs très faibles pour la saison (< 0,5 et localement < 0,3). A ce jour, la carte des écarts à la moyenne présente des zones excédentaires très peu étendues avec de faibles valeurs inférieures à 20% (Charente, Gironde, Landes, du Poitou au sud du Berry et sur une partie des Alpes). La majorité du territoire est concernée par de faibles déficits (< 30%). On observe enfin des déficits importants (supérieurs à 40 %) sur le nord ouest de la Corse, le delta du Rhône, les côtes du Gard et de l’Hérault, la totalité des départements de l’Aude et des Pyrénées orientales et localement sur ceux de l’Ariège et de la Haute Garonne.

Rivières – hydrolicité et débits de base :

Les débits mensuels des cours d’eau sont très inférieurs aux normales saisonnières sur la quasi-totalité du territoire. Les cours d’eau de la moitié sud ont des déficits d’écoulement pouvant atteindre sur certaines rivières des niveaux très importants (déficit supérieur à 80 %) dus au déficit important de la pluviométrie mensuelle. Les périodes de retour sont supérieures à 10 ans par rapport aux moyennes saisonnières pour le sud de la métropole.

Barrages – réservoirs :

Le remplissage des barrages est hétérogène. Sur les Alpes, le remplissage est proche de 50%. Pour les Pyrénées, le remplissage moyen atteint tout juste le tiers des capacités. Le faible manteau neigeux fait craindre pour la poursuite du remplissage.

Limitation des usages de l’eau :

Depuis le 5 février 2007, puisque le niveau de la nappe n’est pas remonté au-dessus du seuil de crise renforcé, le Préfet du département de Seine et Marne a pris un arrêté de restriction des usages de l’eau sur la nappe du Champigny. 184 communes sont concernées. La situation est d’ores et déjà préoccupante en Haute Garonne. Quelques collectivités commencent à rencontrer des difficultés pour l’alimentation en eau potable. Pour préserver la ressource, la navigation sur le canal du Midi est arrêtée du 29 janvier au 30 mars.

* Lire le dossier de presse intitulé :

Point sur la situation des disponibilités en eaux avant l’étiage 2007



Mentions légales | Plan du site | Contact