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Semaine du développement durable du 1er au 7 avril

En attendant la présentation aujourd’hui du calendrier législatif proposé pour l’après Grenelle, le Meeddat a dévoilé, hier, les grandes lignes de la semaine du développement durable qui aura lieu du 1er au 7 avril dans tout l’Hexagone qui enregistre cette année une participation accrue des associations, collectivités locales, entreprises et groupes scolaires.

Hier au MEEDDAT, Jean-Louis Borloo lançait en grande pompe la semaine du développement durable, annonçant un ensemble d’initiatives labellisées par son ministère. Mais alors que se prépare cette manifestation désormais inscrites dans le paysage, c’est plutôt la question de l’après-Grenelle qui excite la curiosité et même les inquiétudes de tous les acteurs de la société qui ont été impliqués dans les travaux du Grenelle. Jean-Louizs Borloo en a profité pour commencer à préciser un certain nombre de choses. Il faut dire que le jour même, par l’intermédiaire d’une tribune publiée dans le quotidien Le Monde (26/03) associations, fédérations patronales, syndicats craignent l’enlisement du Grenelle de l’environnement et des actions de lobbying envers le Parlement. En un mot, ils redoutent le détricotage du travail éffectué au cours de ces derniers mois.

Une loi programme en avril et un paquet législatif en juin

" Chacun est dans son rôle", a réagi Jean-Louis Borloo. " Je comprends ces préoccupations, mais le Parlement a toute légitimité dans cet exercice et j’ai confiance ". Il a également signalé que le texte-phare du Grenelle, sous forme d’une loi-programme, sera déposé mi-avril tandis que les textes techniques concernant les transports et le plan thermique passeront à l’agenda du Conseil des ministres en juin. Le financement des mesures est l’une des inconnues de ce programme. Prochaine étape en vue : la loi OGM qui sera discutée par les députés le 1er avril. Mais c’est l’édition 2009 de la semaine du développement durable qui permettra de faire le bilan et de constater si le Grenelle de l’environnement n’a été qu’ une farce...ou pas.Or, rien de concret ou presque n’a été réalisé sur le plan législatif depuis, hormis la loi controversée sur les OGM qui sera examinée à partir de mardi prochain à l’Assemblée Nationale. Mais il semble toutefois que le gouvernement ait décidé de rentrer prochainement dans le vif du sujet. Aujourd’hui même, il devrait annoncer un calendrier parlementaire et préciser le contenu d’une loi programme qui pourrait être déposée mi-avril et d’un second texte présentant des mesures techniques examiné vraisemblablement en juin.

La semaine du DD

Hier donc, c’était la semaine du développement durable, la sixième du nom, qui était inscrite au menu du tout nouveau Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire. Un événement qui aura lieu dans toute la France du 1er au 7 avril. Sur le thème " Consommer et produire durable ", manifestations, actions, expositions et colloques orchestrées par les pouvoirs publics, les entreprises et les associations ponctueront ces 7 jours. Au-delà de la promotion du développement durable sous toutes ses formes, cette sixième semaine est placée sous le signe du " passage à l’acte ", résume Jean-Louis Boorlo, le ministre de l’Ecologie. Si l’on en croit les chiffres avancés par le ministère, la sauce citoyenne semble prendre. Plus de 2100 manifestations " d’envergure nationale " ont d’ores et déjà été validées par l’institution cette année, contre un peu plus de 1630 en 2007. La plupart émanent de collectivités locales et d’associations (plus de 60% des manifestations). Certaines régions sont particulièrement actives , comme l’Ile-de-France, l’Aquitaine et le Nord-Pas-de-Calais.

Source : le journal développement durable n°255 du 27 mars 2008



Préparer les forêts françaises métropolitaines au changement climatique

Bernard ROMAN-AMAT vient de remettre à Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie du Développement et de l’Aménagement durables, et à Michel BARNIER, ministre de l’Agriculture et de la Pêche son rapport intitulé « préparer les forêts françaises au changement climatique ».

Les scénarios des climatologues tablent sur un réchauffement de 1,5°C pour le milieu du présent siècle. Au-delà de 2050 ce réchauffement devrait se poursuivre avec une intensité qui dépendra du niveau d’émission des gaz à effet de serre. Les forêts métropolitaines seront affectées sous de nombreux aspects par ce réchauffement : biodiversité, croissance, santé, régénération. Les risques naturels (érosions des sols, incendies, tempêtes) devraient se trouver accrus, en premier lieu dans les forêts méridionales et de montagne.

La mission confiée à Bernard ROMAN-AMAT, avait pour objet de réaliser un bilan des connaissances et un état des lieux de la gestion des forêts françaises face au changement climatique ; et de proposer un programme d’actions qui permette au gouvernement d’anticiper ces évolutions et d’adapter en conséquence les politiques en faveur de la biodiversité, de la gestion de l’espace, de la production de bois matériau, d’énergie et de fixation de carbone.

Le rapport identifie cinq chantiers prioritaires :

En matière de Biodiversité, le rapport préconise de préparer l’adaptation de la partie française du réseau Natura 2000 au changement climatique ; il propose de mettre en place d’ici la mi 2010 d’un complément au programme des réserves biologiques intégrales de l’ONF pour un meilleur suivi des conséquences du changement climatique hors gestion ; enfin, il souligne l’importance de disposer avant la fin 2010 d’un groupe de situations pour tester en vraie grandeur la future « trame verte forestière » ;

Dans le domaine des Risques, le rapport insiste sur le besoin de renforcer les moyens de surveillance coordonnés par le département de la santé des forêts et d’intensifier la gestion des forêts de montagne protégeant des enjeux rapprochés et programmer le renouvellement des peuplements des séries RTM (restauration des terrains en montagne) ; il recommande d’accélérer et d’étendre géographiquement le déploiement de la politique de prévention des incendies ;

Dans les forêts dites « de production », l’auteur propose de susciter le développement d’une sylviculture dynamique et des peuplements mélangés, et notamment d’inciter financièrement dès 2010 au remplacement des peuplements vulnérables. Il souligne le besoin de consacrer au moins 10 % des moyens publics à l’installation de boisements pilotes à partir de 2010 ;

Dans le domaine de la Recherche-Expérimentation-Développement, le rapport souligne l’importance de renforcer dès 2008 le soutien par l’ANR (Agence nationale pour la recherche) des recherches sur le changement climatique et la forêt ; il propose de charger le GIP ECOFOR (groupement d’intérêt public sur la recherche sur les écosystèmes forestiers) d’une coordination nationale sur ce sujet ; il propose de créer en 2008 deux réseaux mixtes technologiques sur l’adaptation des forêts à leur environnement (stations forestières) et sur la diversité génétique des arbres et de confier à l’ONF (Office national des forêts) le soin d’initier une « recherche action » en forêt publique ; il insiste sur la nécessité de constituer des bases régionales de données sur l’expérimentation et de mettre en place une formation continue nationale ; Le rapport s’attache enfin à des propositions en matière de gouvernance publique, en insistant sur la nécessaire coordination des deux ministères sur le sujet. Il suggère à cet égard de créer d’ici fin 2008 un site web dédié au plan d’action « forêts et changement climatique » des pouvoirs publics et à son avancement ; de demander l’intégration avant fin 2009 du changement climatique dans les référentiels de certification forestière ; et enfin de mettre en place une offre de formation pérenne à la gestion de crise, pour les décideurs et les acteurs de terrain.

Les conclusions du rapport ont d’ores et déjà pu être prises en considération dans les propositions des Assises de la forêt et dans le cadre du plan d’action en faveur de la forêt, conformément aux orientations du Grenelle Environnement.


— Le rapport complet est disponible en ligne sur les sites :

www.developpement-durable.gouv.fr

www.agriculture.gouv.fr

— Contacts presse :

Cabinet de Jean-Louis BORLOO 01 40 81 72 36

Cabinet de Michel BARNIER 01 49 55 59 74



Des déchets de l’Amoco Cadiz mis à jour

Des travaux réalisés au port de commerce de Brest ont révélé l’existence de zones d’enfouissement de déchets du malheureusement célèbre pétrolier Amoco-Cadiz. L’enquête menée par les Verts brestois dénonce la dangerosité de ces déchets.

C’est lors des travaux de construction d’un nouveau bâtiment de l’Union Armoricaine de Transport sur le port de commerce de Brest que la découverte à vu le jour. Immédiatement, les Verts brestois ont été informé de cette sinistre découverte par des personnes travaillant sur le port. Christian Bucher, leur porte-parole, s’explique dans le quotidien "Ouest-France". "Nous sommes sûrs à 99% qu’il s’agit de déchets de l’Amoco. Nous savions qu’ils avaient été enfouis sur le port de commerce de Brest, mais nous avions très peu d’informations sur les lieux exacts". Le parti écologiste a alors mené sa propre enquête sur les déchets mis à jour, et notamment sur la quantité de pollution qu’ils contiennent. Or, "la norme en matière d’hydrocarbures est de 5 mg/litre, nous a expliqué un technicien de l’institut d’analyses auquel nous avons donné notre échantillon. L’institut y a relevé 17.000 mg d’hydrocarbures par litre", poursuit Christian Bucher. Néanmoins, ces analyses n’ayant pas été réalisées dans un cadre officiel, elles ne peuvent être utilisées légalement. Pendant les travaux, ce sont quelques 8.000 m3 de remblais qui ont été extraits. Or 3.000 m3 d’entre-eux ont été transportés vers un centre d’enfouissement de type 3, pour déchets inertes alors qu’il s’agit de déchets dangereux nécessitant un enfouissement dans des établissements de classe I. Quel avenir ? Quant aux remblais qui restent sur le site, "on ne sait pas trop quel est leur avenir. Cette affaire reste entourée de beaucoup d’interrogations, nous attendons que les responsables nous disent la vérité. Et, si une analyse a été réalisée, qu’ils la rendent publique" continue le porte-parole des Verts dans "Ouest-France". "Nous devons savoir où se trouvent exactement les zones de stockage d’hydrocarbures, et quel est le plan d’élimination de ces déchets. En 1978, ils ont peut-être été enfouis dans l’urgence, mais il n’est pas normal que 30 ans plus tard ils s’y trouvent toujours. Quand en parallèle les candidats aux municipales nous parlent de développement durable, cela nous exaspère", conclut-il.

Source : http://www.enviro2b.com/environnement-actualite-developpement-durable/8350/article.html

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